Nous avons marché quelques jours jusqu'à atteindre la forêt d'Escordur, où nous nous sommes engouffrés. Je connaissais bien cette forêt, j'ai donc guidé le groupe sur le trajet, mais bien sûr en évitant d'utiliser le chemin. Je connaissais des sentiers et cachettes sûrs dans ces bois obscures. Puisque je détestais l'atmosphère des villes et villages, je passais de longues journées à arpenter ces bois, c'était mon moyen de me détendre. J’aime beaucoup la tranquillité qui habite ces lieux, les gens ne s’aventurant que rarement en dehors du chemin, ayant trop peur de se perdre. Je passais donc mes journées, lorsque je n’étais pas en mission, à arpenter cette végétation dense et abondante. J’y prenais beaucoup de plaisir. Bref, mes compagnons me suivaient assez aisément, ils étaient habillés en conséquence. Dans mon groupe nous étions trois manieurs et cinq mages, trois d’entre nous étaient des mercenaires, les autres étaient bien sûr, rebelles. Bref, après plusieurs heures de marche, le Soleil amorçant sa descente funeste, nous nous arrêtâmes dans une petite clairière où nous y avons établis notre campement pour la nuit. Deux des mages prirent le premier tour de garde, on n’est jamais trop prudent. Je mangeai peu et m’endormi rapidement.

Contrairement à ce que j’envisageais, je n’eus pas un sommeil aussi paisible que je l’espérais. Je me suis réveillé en sursaut lorsque j’entendis l’un de mes compagnons crié : « On nous attaque ! » Des bruits de combats fusèrent de toutes les directions, c’était le chaos. Je me suis levé précipitamment, empoignant ma hallebarde, laquelle je tiens toujours d’une main lorsque je dors. Je regardai autour de moi, cinq de mes compagnons manquaient à l’appel et je ne savais pas combien d’ennemies il y avait. Je retirai d’un geste rapide le cache-œil couvrant mon oculaire droit et récitai rapidement «Mokuzen’ In’Nen !» À ces mots, le pouvoir secret de mes Ärms s’éveilla. L’œil sculpté sur chacune de mes Ärms s’ouvrit brusquement, me laissant voir par leurs orbites. Je pouvais maintenant aisément voir où étaient situé alliés et ennemis. Un mage se trouvait à proximité, il regardait dans une autre direction, se concentrant sur un de mes alliés. Je chargeai donc sur ma proie, tel un prédateur nocturne, empalant ce mage sans qu’il n’ait vu venir quoi que ce soit. Je continuai mon stratagème à quelques reprises, me cachant plusieurs fois afin d’échapper aux regards. Cette embuscade s’était transformée en partie de chasse. J’avais l’avantage. J’étais habitué à me mouvoir en forêt et maintenant que je voyais comme en plein jour, et même mieux, ainsi que dans plusieurs directions, il m’était très facile de m’occuper de mes adversaires. J’ignorais cependant ce qu’il était advenu du prisonnier, nous avions reçu l’ordre de l’abattre si nous n’étions pas certain de le ramener, probablement l’un de mes compagnons s’en était occupé.

J’avais déjà éliminé quatre ennemis, j’étais maintenant caché derrière un buisson, prêt à bondir sur ma prochaine cible lorsque je vis ce dernier tuer l’un de mes alliés. Cet homme portait un masque étrange, il ne m’inspirait vraiment rien de bon!

C'était maintenant le grand chaos ! J'étais vraiment déçu ! L'attaque surprise avait échoué. J'aurai tant aimé qu'elle marche. Cela aurait pu me permettre de réussir facilement la mission et d'avoir ce que je convoitais tant. Enfin bon, rien n'était joué et je pouvais toujours profiter de ce chaos. Tout était encore possible. Je devais par contre d'abord m'occuper de ma mission avant d'essayer d'obtenir les 3 ärms. C'est ainsi que je partis là où était le prisonnier. Mais malheureusement, en arrivant sur le lieu, il n'était plus là !

*Où était t-il ? N'était-il pas attaché ? Il n'a pas pu fuir comme ça ? Mes alliés l'auraient déjà tué ? Il n'y'a aucune trace de pas au sol. Je ne peux donc pas le pister pour le retrouver ! Et mince, et si c'était un mage rebelle qui aurait pris la fuite, l'emmenant avec lui ? Si c'est le cas, il faut donc que je me dépêche de le rattraper ! Je n'ai pas de temps à perdre ici. Je dois me dépêcher de le retrouver et tout faire pour réussir la mission. *

Sur le champ de bataille j'entendis un de me compagnons hurler. Je partis donc voir ce qu'il se passait et je le vis mort. Sa mort me fit un peu de peine. C'était un des seuls montrant un peu de sympathie à mon égard. Heureusement, ça ne faisais que quelques jours que je travaillais avec eux. Donc je ne m'étais pas pris de sentiments pour l'un de mes alliés. D'ailleurs je vis celui qui avait fait cela grâce à mon ärms Kamen. En effet, je vis juste un instant une aura rouge de la hallebarde que je voulais disparaissant petit à petit dans la forêt. Je me questionnais alors sur la personne.

*Il a l'air d'être le plus puissant ici et aussi celui qui dirige les autres. Peut être qu'il sait où est passé le prisonnier ? Je devrais essayer de l'arrêter pour avoir des informations ? Ou continuer de chercher le prisonnier ? Que faire ? Je devrais plutôt tenter de le neutraliser vu que sinon il risque de me poser des problèmes ? Oui, je vais faire ça ! *

Sur cette pensée, un de mes alliés arriva. Cela m'arrangeais, car j'eus un plan. Il se mit alors à dire

"Que s'est t-il passé ici, manieur ?

-On l'a tué mais j'ai vu celui qui a fait ça.

-Tu n'as même pas réussis à le tuer ? Quel faiblesse !" Depuis le début, je n’essayais même pas de lui expliquer les choses. Cela en valait pas la peine. Il était beaucoup trop borné comme mage pour prendre en compte un manieur.

"Oui je ne l'ai pas tué mais j'ai un plan pour l'avoir.

-Et c'est quoi ?!

-On voit ses traces de pas au sol. Peux-tu les suivre pour attaquer l'ennemi dans le dos ? Arrivera-tu à les repérer ? Pendant ce temps j'irai l'occuper. Il se croit camoufler. S'il me voit, il en profitera certainement pour m’attaquer croyant pouvoir m'avoir par surprise.

-Bien sûr tu me prends pour qui saleté de manieur !"

Sur ces mots, il était déjà parti avant même que j'eus le temps de rajouter quelque chose. Maintenant j’espérais seulement qui n'allait pas en faire qu'à sa tête et suivre le plan. Après il fallait aussi qu'il arrive à pister une personne. J'aurais pu le faire, mais si je l'avais mis à ma place il serait mort en 2 secondes. Il fallait maintenant que je me mette à découvert. Par chance je vis un rebelle pas loin de moi. Voilà quelque chose qui pourrait attirer l'intention du manieur. Je cachais mon Mamoru Tame ni Kenjuu dans mon long manteau où j'avais une main posait dessus pour me préparer à l'attaque du rebelle caché. Puis je me mis à attaquer le rebelle que j'avais repéré. Je le tuais sans problème.

* Que va faire maintenant mon adversaire ? M'a t-il au moins remarquer ? Le plan va t-il marché ? *

Sur ces pensées je serrais fort mon ärms me préparant à toutes les éventualités possible !

Je fixais cet homme avec son masque étrange depuis les buissons, il me paraissait louche. Après qu'il eut tué mon allié il cessa de bouger, comme s'il attendait que je l'attaque. J'hésitais. J'étais sur le point de me lancer, quand soudain, j’aperçus un mage derrière moi grâce à l’œil sur mon gantelet. Ce mage semblait essayer de suivre mes traces, ce qui doit s’avérer plutôt difficile. Je décidai de changer de position. Je m’éloignai furtivement des buissons afin de faire le tour de ce mage et de le prendre par derrière. Tout se déroula comme prévu, après quelques minutes j'étais derrière lui et concentra la glace qu'émanait ma hallebarde pour m'en faire des carreaux. Ça ne pris que quelques secondes et je projetai six carreaux de glaces dans son dos, il s'écroula au sol, visiblement mort.

<< Comment avons-nous pu subir une attaque surprise par des mages aussi faibles?!Surement l’un de leur groupe avait réussi à nous pister, à déjouer la patrouille et tromper notre vigilance. Cet homme masqué… il me donne des frissons dans le dos. >>

Je m’éloignai de cet endroit, retournant sur mes pas et je fis discrètement le tour du campement. Le sol autour du feu de camp était jonché de cadavres et de traces de combats. Personne ne semblait y avoir réchappé. J’examinai les alentours, je découvris, non loin, le corps sans vie du prisonnier.

<< Où était donc passé le reste de mes compagnons ?! Étaient-ils tous morts?! >>

Ces questions ne cessaient de me tourmenter, je décidai donc de partir à leur recherche, pour peu qu’il devait en rester. Après quelques minutes j’avais découvert les cadavres de six de ceux-ci, et j’avais également été témoin de la mort d’un autre face à l’homme masqué. Il n’y en avait un qui manquait à l’appel, je me mis alors à sa recherche. J’examinai les traces sur le sol, il y en avait plusieurs et elles partaient dans plusieurs directions, impossible de savoir lesquelles appartenaient à qui. J’essayai de me rappeler les détails de cet homme, il était grand, portait un ensemble rouge sombre et des… des bottes en … en cuir je crois. Ce détail m’éclaira, il n’y avait plus maintenant qu’une piste qui concordait, et elle s’éloignait vers le sud. Je reviens tout juste de l’est, m’éloigner un peu de cet homme me permettra de me reposer un peu, de reprendre des forces. Je pris mon sac qui était resté près de ma couchette, fort heureusement il était intact, seul quelques taches de sang maculaient son tissus. Je mis également fin à ma technique,celle-ci m'ayant considérablement épuisé, et remis mon cache-oeil Puis je parti vers le sud, sur les traces de mon compagnon disparu.

Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais qui était là, tout proche. À cette idée des gouttes de sueur coulaient sur mon visage. J'étais crispé et je serrais très fort mon arme. Je n'avais point le droit à l'erreur ou s'en était fini de moi. J'étais prêt à l'attaque et à toutes les éventualités possibles ! Mais rien ne se passait.

*Avait-il flairé le piège ? Mon allié avait-il échoué ? Dois-je attendre encore ? *

J'avais beau me poser des questions, mais rester sur place ne servirait à rien. Je partais donc dans les environs à la recherche de mon allié. Et après avoir cherché pendant plus d'une demie heure, je finis par le trouver. Mais c'était trop tard, il était mort et je ne pus m'empêcher de me sentir fautif. Je n'aurais jamais dû attendre si longtemps. C'était après tout évident que l'ennemi avait senti le piège. Je l'avais sous estimé. Mais comme d'habitude je n'avais pas le temps de culpabiliser. De plus, je vis quelque chose qui me fit plaisir. L'adversaire n'avait pas retiré ses carreaux de glaces. Et par chance la température était négatif donc ils ne fondaient pas. Je pouvais donc m'en servir comme piège. Je les retirais et je pris aussi les vêtements de mon camarade. Je me servais de tous les vêtements sauf le manteau que je mis de côté. En effet, quand j'irai dormir, il me réchauffera la nuit. Avec ce que j'utilisais je les déchirais, afin d'avoir de fines parties. Puis j'accrochais le tout ensemble pour avoir quelque chose d'assez grand en longueur. Cela me faisait une corde. Avec celle ci, j'accrochais un des bouts avec un noeud au pied d'un arbre et l'autre bout avec un des carreau de glace. Ensuite je fis une entaille tout autour d'un autre arbre. Je passais alors la corde dans l'entaille où je fis 2 tours avec. Cela me permettait de coincer la corde et qu'elle soit bien parallèle au sol. Puis je montais sur l'arbre où je mis la corde derrière une branche. Je fis bien sûr bien attention à ce que le carreau de glace soit bien perpendiculaire au sol. Et enfin je rendis encore plus fin la partie de la corde parallèle au sol pour qu'à la moindre pression la corde lâche. Et voilà un premier piège était fait. Bien sûr il pourrait s’avérer inutile, ils suffiraient juste d'un peu de vent pour que la corde lâche. Et donc que le piège tombe à l'eau. Et en plus s'il y'a soudainement beaucoup de vents je pourrai me prendre le carreau de glace. Il était donc à double tranchant. Heureusement ils n'avaient point de mages de vents en face.

Je n'installais plus d'autre piège. Il valait mieux en mettre un peu partout qu'au même endroit. Je décidais de partir vers le sud en espérant trouver le prisonnier. Et c'est en marchant que tout d'un coup j'entendis mon piège s'activer. Je fis demi tour. Et vis que la victime n'était qu'un pauvre lapin !

*Dommage, j'aurais bien aimé que ce soit un de mes ennemis. Mais, si ça se trouve c'est peut être un mage ayant la capacité de se transformer en lapin ? Enfin bon, ça m'étonnerais. Après tout quel mage peut avoir une telle magie ? Surtout qu'elle n'est pas très utile et il existe une tonne de magies de dissimulation bien plus efficace. *

Je repris alors le carreau de glace et je pris aussi le lapin qui me servira de nourriture au petit déjeuner. Puis je repartis vers le sud. En partant vers le sud je vis le cadavre du prisonnier.

*Et voilà ma mission est finie. Je peux donc me concentrer sur les ärms que je veux. C'est une chance que je n'ai pas le droit de la louper. *


Par chance je vis pas loin une brindille cassé et une autre encore un peu plus loin. Cela m'indiquais que quelqu'un était partis vers le sud. Je suivis donc ce chemin. Mais au bout d'une heure je ne l'avais pas rattrapé. Je décidais donc de m'arrêter pour me reposer. Mais avant cela , j'installais des pièges dans les parages. Ayant perdu ma corde j'enterrais juste les carreaux de glace où je ne laissais que la pointe sortie et les dissimulais. Enfin je partis m'endormir, caché et réchauffé par le manteau récupéré.

Spoiler:

Je me réveilla peu après l’aube. J’avais dormi quelques heures, bien caché en hauteur entre les branches d’un chêne, ma technique secrète m’ayant grandement épuisé. Ce repos me fit beaucoup de bien. J’y étais habitué, lorsque je devais dormir en forêt, la plupart du temps, je trouvais toujours de bons endroits où bien des arbres en hauteur lorsque je ne pouvais pas être dans mon petit chez moi.Aaahh...Mon chez moi, il me manque celui-là ! Y a des semaines que j’y suis pas retourné, enchaînant les missions, j’espère qu’il est toujours intact. Enfin, je n’ai pas besoin de m’inquiéter, qui pourrait donc le trouver?! Huhu, il est si bien caché. Bref, j’avais suivi les traces de mon compagnon pendant plus d’une heure et elles allaient en direction de la ville rebelle, j’en suis venu à la conclusion qu’il avait déserté, pfff quel lâche, et il se prétend manieur rebelle. La mission était un échec de toute façon, je devrais aller faire mon rapport au capitaine… Finalement je crois que je vais aller massacrer du mage survivant, oui, c’est déjà beaucoup moins dangereux que de se prendre un savon de la part du capitaine ! Je repris la direction du campement sur ces belles pensées. Si on se remémore la situation, tous mes alliés sont morts sauf un qui a déserté. Tandis que du côté des mages, j’en avais tué cinq il me semble et mes compagnons avaient dû en abattre quelques-uns, je me demande combien il en reste, mais ce qui est sûr c’est que cet homme au masque est toujours en vie ! J’aurai donc tout le plaisir restant pour moi tout seul ! Comme j’aime mon boulot.

Je me dirigeai donc d’un pas assuré vers les restes d’un campement établis quelques heures plus tôt qui fut totalement saccagé par une troupe de mages psychopathes. Je marchais d’un pas rapide, je sentais l’adrénaline monter en moi à chaque seconde, l’excitation du prochain combat ne cessait d’augmenter. Je ne faisais pas spécialement attention où j’allais et tout à coup, un petit *Crak* se fit entendre. J’avais marché sur quelque chose qui s’était cassé, je me penchai pour vérifier quoi et devinez ma surprise lorsque je vis l’un de mes projectile de glace enfoncé dans le sol ! Il avait même encore un peu de sang au bout, heureusement que mes chaussures sont résistantes, sinon j’aurais eu une bien mauvaise surprise. Je me mis instinctivement sur mes gardes lorsque j’entendis un léger bruit provenant d’un buisson à quelques mètres en face de moi. Cette personne avait retiré mes carreaux et les avait enterrés dans le sol pour en faire des pièges?! Ingénieux je dois l’avouer, mais il ne savait surement pas que la magie contenu dans ces carreaux s’estompait au bout d’un certain temps, faisant revenir les carreaux à l’état de simples glaçons fragiles. Mais ça, il n’y a que moi qui le sais. Je sortis calmement ma hallebarde, examinant les alentours en silence et avec précaution. Qui sait combien d’ennemis m’entouraient à présent, un ou deux, peut-être trois tout au plus. Non, en examinant plus précautionneusement je me rendis compte qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul ennemi ici, l’homme au masque, sans hésitation. Je ressentais la même sensation que lorsque je l’avais vu la première fois. Il était là, je le sentais. Je décidai de m’adresser à lui, je voulais savoir ce qu’il me voulait, il voulait peut-être se venger d’avoir échoué sa mission, je voulais surtout savoir contre qui je me battais.

– Hey toi, l’homme au masque, je sais que tu es là montre toi je veux discuter. Je ne pouvais plus qu’espérer que ça marche…

Le Soleil se levait. J'étais content, j'avais pu dormir sans risque. Il faut dire que j'étais plutôt bien caché dans ma petite tanière creusée. Enfin bon, je n'avais pas non plus bien dormis. Je n'avais certes pas eu de soucis, mais je n'avais pas pus me reposer tranquillement. Plusieurs fois j'ouvrais mes yeux et mes oreilles pour guetter le moindre mouvements ou bruits suspects. Mais, Il n'y eut rien, mit à part le chant des grillons. D'ailleurs, pour dormir, cela avait été assez gênant. Ils chantent et ils chantent et quand tu crois que c'est fini, ils se remettent d'un coup à chanter.

La nuit avait été difficile, mais une magnifique journée m'attendais. Du moins j'espérais. Il y'avait un magnifique ciel orange. Les oiseaux chantaient. Rien de mieux pour commencer sa matinée. Je pris mon lapin que j'allais manger cru. En effet, il était trop dangereux de faire un feu. Cela aurait pour conséquent, d'indiquer ma position à l'ennemi. Mais au moment où je tenais mon lapin un renard surgis de nulle part et me le piqua. Puis fuit à toute vitesse. Je ne le poursuivais pas. J'étais fatigué et il valait mieux réserver mes forces que de chercher pendant des heures un renard. Surtout que c'était juste un lapin. Décidément c'était pas mon jour. J'ai mal dormi et de plus je vais devoir continuer mon objectif le ventre vide. D'ailleurs, heureusement que j'étais plutôt calme. Nombreux sont ceux qui se seraient déjà énervé.

Je continuai mon chemin à la recherche de mon adversaire. Quand soudain j'entendis un craquement. Il se situait à 'endroit où j'avais situé un piège. Je me précipitais donc là bas. Et, je vis tout en étant dissimulé l'homme que je recherchais. Malheureusement pou moi, il n'avait rien subi du piège.

– Hey toi, l’homme au masque, je sais que tu es là montre toi je veux discuter.

Et mince ! Il venait de m'entendre. Je ne savais pas quoi faire. Si ça se trouve il ne savait pas où j'étais exactement. Il valait donc mieux que je reste cacher. Tout d'un coup le renard de tout à l'heure jaillit d'un buisson.

* Finalement il va m'aider ! J'ai bien fait de ne pas le poursuivre. *

Mais, le renard grogna vers l'endroit où j'étais caché.

* Finalement, je déteste ce renard ! Il aura détruis ma journée. Je vais devoir me montrer du coup. *

Je sortis donc de ma cachette. Ainsi je me retrouvais en face de mon ennemi. Je me mis alors à répondre :

" Bonjour à vous. Je suis un mercenaire, apprenti de la sombre rafale. Malgré qu'elle est morte, vous devez certainement la connaître. Mon maître est célèbre chez les mercenaires. Il était le plus puissant de sa génération et reste bien plus puissant que moi. Sinon, que voulez-vous me dire ? "

A-t-il bien dit La Sombre Rafale ?! Son maître ?! Si c’est la vérité, alors j’suis mal barré. Il venait tout juste de sortir du buisson qu’il se présentait comme étant l’apprenti d’un puissant homme ayant marqué cette guerre à jamais, l’homme que tout mercenaire aurait souhaité avoir pour maître. Bref, il avait bien choisi ses mots lui et si c’est vrai…

Non, je ne dois pas me laisser impressionner par cet homme. Oh et j’y pense, il s’est présenté comme l’apprenti de la Sombre Rafale mais il n’a pas donné son nom ! Pff, une présentation plutôt bâclé en somme. Il est mercenaire ?! Mais alors pourquoi traîne-t-il encore dans les parages ? Sa mission est un échec, il aurait dû repartir. Peut-être est-ce lui qui a posé ces pièges, non sa c’est certain. Bref, mieux valait lui poser mes questions.

- Apprenti de la Sombre Rafale dis-tu, impressionnant, as-tu également un nom par lequel je puisse t’appeler? Dis-je de la façon la plus décontracté possible. Moi, je me nomme Jochiro Bayakuu, mercenaire. Entre bon mercenaire qui ont tous deux terminé leur mission nous pouvons en parler. Alors, que peut donc bien faire un mercenaire tel que toi encore ici, ta mission n’est-elle pas un échec? Où peut-être es-tu ici pour autre chose?

Voilà, je lui avais posé mes questions, il ne restait plus qu’à écouter ce qu’il avait à me dire. Je n’avais pas bougé d’un poil depuis qu’il était sorti du buisson, je ne lui faisais pas confiance. Surtout qu’avec ce masque je ne pouvais que distinguer ses yeux noirs, ils paraissaient si... sombres. Je pouvais également entrevoir le manche de ce qui me semblait être un revolver. Un manieur neutre, exactement comme moi. Oh, peut-être chasse-t-il les manieurs pour leurs Ärm? C’est une possibilité à envisager, je dois donc rester très prudent avec cet homme.

Je le fixais, examinant ses moindres mouvements, ainsi je serai prêt à riposter rapidement s’il se décide à m’attaquer. Tout autour de nous les oiseaux avaient cessés de chanter, le vent avait cessé de souffler, la forêt semblait s’être tu, attendant le dénouement de cette rencontre.

- Apprenti de la Sombre Rafale dis-tu, impressionnant, as-tu également un nom par lequel je puisse t’appeler? Dis-je de la façon la plus décontracté possible. Moi, je me nomme Jochiro Bayakuu, mercenaire. Entre bon mercenaire qui ont tous deux terminé leur mission nous pouvons en parler. Alors, que peut donc bien faire un mercenaire tel que toi encore ici, ta mission n’est-elle pas un échec? Où peut-être es-tu ici pour autre chose?

Après, son dialogue je ne disais rien. Désormais, mis à part le vent il ny avait qu'un silence régnant en ces lieux. On ne voyais aucun animaux. Il n'y avait que moi et ma cible. Tout comme moi, je le voyais tendu. Il savait qui devait être sur ses gardes. Car à la moindre erreur de sa part coûterait sa vie. En le fixant j'eus soudain un léger frison dans le dos. C'était un début de pluie qui tombait. A ce moment là, tout changea. Je ne me contentais plus que de le fixer. Je regardais aussi autour de moi le terrain en train de se transformer r à la recherche de la moindre crevasse ou je pourrai l'attirer, les endroits les plus glissants ... Je me devais de louper aucun détail de l'environnement qui m'entourait. Je réfléchissais constamment au moyen de le piéger afin d'en finir. Mais, il y avait un problème. Cet homme devait lui aussi se préparer à tout les éventualités. Une confrontation maintenant serait risqué. Je devais donc me résigner à le tuer tout de suite. Mais qui sait quand le reverrais-je si je le tue maintenant ? Non ! Le mieux était que je lui propose un défi en espérant qu'il accepte. Après tout il avait l'air plutôt d'un mercenaire honorable prêt à relever les défi. je n'avais donc rien à perdre et je me mis à lui parler :

" Jochiro, mon nom je ne peux le divulguer. Tu peux m’appeler comme tu le veux. Un jour les gens m’attribueront certainement un nom et de ce nom naîtra ma légende ! Enfin, passons au sujet principal. Tu te demandes pourquoi je suis encore là ? Et bien, ceci est très simple, je convoite tes ärms légendaires ! Et je veux te proposer un défi. Un duel à mort dans toute cette forêt. Commençons par nous séparer chacun dans un coin et faisons un traque de l'autre ! Qu'en penses-tu ? "

Maintenant,je n'avais plus qu'a espérer qu'il accepte dans ce lieu au combien silencieux attendant le dénouement de cette rencontre.

Spoiler:

Sa réponse se fit attendre, il commença même à pleuvoir. Je le voyais analyser les alentours, ce que je faisais également. Si jamais il décidait de m’attaquer j’avais repéré un morceau de terrain sur la droite un peu surélevé comparé au reste autour. Cette pluie me conférait également un précieux avantage.

-Jochiro, mon nom je ne peux le divulguer. Tu peux m’appeler comme tu le veux. Un jour les gens m’attribueront certainement un nom et de ce nom naîtra ma légende ! Enfin, passons au sujet principal. Tu te demandes pourquoi je suis encore là ? Et bien, ceci est très simple, je convoite tes ärms légendaires ! Et je veux te proposer un défi. Un duel à mort dans toute cette forêt. Commençons par nous séparer chacun dans un coin et faisons un traque de l'autre ! Qu'en penses-tu ?

« Un jour les gens m’attribueront certainement un nom et de ce nom naîtra ma légende » Pour qui il se prend cet idiot ? Il fut « peut-être » entraîné par la sombre rafale comme il dit, mais il a sans aucun doute pris la grosse tête ! J’ai presqu’envie d’accepter son duel, juste pour lui faire ravaler ses paroles, tu sais ; le foutre à plat ventre sur le sol, le piétinant et lui portant le coup fatal, voir dans son regard ses rêves anéantis, ses espoirs de gloire envolés, sa peur... Mais il y avait un truc qui me faisait hésiter... Comment connaissait-il l’existence du trio d’ Ärms légendaire du Destin ? Mais surtout, comment a-t-il sut que JE les possédais ? Il est probablement plus intelligent qu’il en a l’air et laisse croire. Il n’a certainement pas eu le temps de me voir précisément pendant la bataille, il est donc presqu’impossible qu’il les ai vus à ce moment, surtout qu’il faisait nuit et que le champ de bataille était en pleine effervescence. Alors comment ? Il a peut-être glané des informations ici et là, mais je m’assure avec une grande prudence qu’aucune information compromettante ne dépasse les lèvres d’un quelconque individu... Malgré mes précautions il sait que c’est moi qui les transporte... Ça me dépasse.

Je dois redoubler de prudence et ne pas sous-estimer cet homme, qui sait ce que sont ses pouvoirs. Comme moi il est manieur, on ne sait jamais à quoi s’attendre de la part d’un manieur. Et pour couronner le tout, il me lançait un défi ! Ah ! Rien que sa ! De la traque en plus, je ne donne pas cher de sa peau. Je connais cette forêt sur les doigts de la main, il n’a aucune chance. Il sait peut-être que c’est moi qui ai le trio Légendaire, mais il ne connait aucunement mes capacités.

-Tu me propose un défi de traque, homme sans nom ? Voilà qui est fort intéressant. Tu te crois capable de me suivre ? Lui lançais-je, une pointe de défi dans ma voix. Mais vois-tu, commencer par se cacher serait ennuyeux, je préfère débuter d’une façon plus...dynamique.

À cet instant précis je m’élançai d’un geste vif sur ma droite, cabra mon arbalète d’énergie et projeta 3 carreaux parfaits, droit vers le centre de sa poitrine. Que la chasse commence !